Années 2020
En mars 2020, la pandémie de COVID-19 bouleverse la vie des jeunes.
Les écoles ferment leurs portes pour une durée indéterminée, remplacées par des cours en ligne et des devoirs virtuels. Les élèves subissent le poids de la quarantaine et de l’isolement social, séparés de leurs amis et de leurs enseignants. La pandémie contraint les écoles à reporter ou à annuler des activités auparavant incontournables, comme le bal de fin d’année et la remise des diplômes.
Dans la tourmente, les jeunes se tournent massivement vers les plateformes numériques pour entretenir leurs liens sociaux. La trousse de survie de la quarantaine se compose de jeux en ligne, de médias sociaux, d’appels vidéo et de diffusion en continu.
Après beaucoup d’incertitude, les écoles rouvrent enfin leurs portes pour de bon en 2022. Cette année-là, les élèves de la Osgoode Township High School (OTHS) conçoivent une séquence de lancement en réalité virtuelle, en partenariat avec IBM Space, SpaceX et deux écoles américaines. En 2023, les élèves de cette école secondaire lancent leur propre jeu vidéo, Lil Johnny Goes Home.
La décennie est encore jeune. Souhaitons qu’au cours des années à venir, les adolescents continuent à rêver grand et à forger un avenir à leur image!
Années 2010
Les élèves qui fréquentent l’école secondaire pendant cette décennie consacrent environ une heure par jour à leurs devoirs, soit le double de ce que leurs prédécesseurs déclaraient dans les années 1990!
Le sport, la musique, le magasinage et la lecture comptent parmi les activités préférées de la jeunesse, mais ils n’arrivent pas à la hauteur des écrans, qui occupent une grande partie de leur temps libre. Netflix fait son arrivée au Canada en 2010, permettant aux ados de regarder des émissions de télévision et des films en continu sur l’appareil de leur choix. Les jeux électroniques, comme Minecraft et Call of Duty, ne perdent rien de leur popularité.
La décennie est marquée par une évolution du paysage numérique. De nouvelles plateformes sociales émergent : Discord, TikTok, Snapchat, Pinterest et Instagram. Dès 2016, la plupart des foyers et des édifices publics sont reliés à la fibre optique qui permet le Wi-Fi, offrant une connectivité sans fil instantanée!
La scène musicale demeure en pleine effervescence. Avril Lavigne, Deadmau5 et Justin Bieber trônent parmi les grandes stars internationales.
En 2018, les Raptors de Toronto remportent le championnat de la National Basketball Association (NBA). Le triomphe est particulièrement marquant, car les Raptors sont la seule équipe canadienne de la NBA.
Les enjeux sociaux et politiques soulèvent les passions dans l’univers des adolescents. Les mouvements tels que Vérité et Réconciliation, Les vies noires comptent et #MoiAussi ainsi que les revendications des personnes LGBTQ+ ne laissent personne indifférent. L’activisme environnemental fait de nombreux jeunes adeptes qui tiennent à protéger la planète au profit des générations futures.
Années 2000
Au tournant du millénaire, le « bogue de l’an 2000 » est sur toutes les lèvres. On craint une panne informatique massive suivie d’une catastrophe mondiale. Heureusement, la menace ne se concrétise pas lors du passage au 1er janvier 2000.
Un an et demi plus tard, le monde entier est ébranlé par les attentats du 11 septembre 2001. Les adolescents canadiens sont à la fois choqués, effrayés et attristés devant l’ampleur de la tragédie.
Les progrès technologiques s’enchaînent tout au long de la décennie. De nouveaux appareils, comme le BlackB erry et l’iPhone, permettent aux ados d’appeler leurs amis et d’échanger des messages à partir de presque n’importe où. À la maison, les familles partagent souvent un ordinateur de bureau et une connexion Internet avec fil. Chaque année, de nouvelles plateformes s’ajoutent au paysage des médias sociaux, dont Myspace, Facebook, YouTube, Reddit et Twitter.
Les jeux vidéo deviennent plus immersifs, et les ados raffolent des titres comme Les Sims et Grand Theft Auto. La musique est désormais mobile sur les iPod, tandis que Degrassi : The Next Generation remporte la faveur des jeunes. La populaire émission canadienne met en scène un certain Aubrey Graham, qui sera plus tard propulsé au rang des grands rappeurs sous le nom de Drake. Parmi les autres émissions télévisées canadiennes populaires, citons Corner Gas, Trailer Park Boys, Kenny vs. Spenny, Dragons’ Den et Heartland. Du côté francophone, mentionnons Dans une galaxie près de chez vous, Un gars, une fille, et Star Académie, ainsi que Volt à TFO.
Années 1990
On se souviendra des années 1990 comme celles de l’ère numérique qui a transformé les loisirs des ados canadiens et leurs modes de communication. En 1990, il y a un ordinateur dans environ 15 % des foyers en Amérique du Nord. À la fin de la décennie, plus de la moitié des familles en possèdent un et 42 % des maisons sont branchées à Internet.
Les cassettes perdent du terrain au profit des CD, plus durables et offrant une meilleure qualité sonore. Les jeunes amateurs de musique s’arrachent les albums de la série Big Shiny Tunes, qui comprennent des chansons populaires du rock alternatif et une bonne dose de contenu canadien. Maestro Fresh Wes entre dans l’histoire en devenant le premier rappeur canadien à se hisser au Top 40 du palmarès Billboard, avec Let Your Backbone Slide. L’album Jagged Little Pill marque le début d’une décennie exceptionnelle pour Alanis Morrisette, qui atteint des sommets de ventes.
En 1994, la chaîne jeunesse YTV diffuse la première série télévisée de 30 minutes entièrement animée par ordinateur. Reboot conjugue action et aventure dans un monde informatique appelé Mainframe.
En janvier 1998, une importante tempête de verglas s’abat sur l’Est du pays, de l’Ontario à la Nouvelle-Écosse, et prive des millions de personnes d’électricité pendant 5 à 16 jours. Les écoles, les collèges et les universités ferment leurs portes. Les conditions difficiles empêchent bon nombre de résidents ruraux de se rendre au travail. Dans la tourmente, les communautés font toutefois preuve d’une entraide remarquable, partageant génératrices et repas chauds entre voisins.
Années 1980
En 1980, Terry Fox entame sa course emblématique à travers le Canada afin de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. La même année, la St. Mark High School ouvre ses portes à Manotick. L’école secondaire publie son premier annuaire en 1982.
Au cours de cette décennie, la musique s’écoute avant tout sur cassette audio. Les ados créent leurs propres assemblages de musique, ou mixtapes, et les distribuent à leurs amis et amoureux ou amoureuses. Les lecteurs portables, comme le Walkman de Sony, sont des accessoires incontournables.
En 1986, Nintendo lance son Nintendo Entertainment System (NES) au Canada, donnant le coup d’envoi à un engouement généralisé pour les jeux vidéo.
Les ados envahissent les centres commerciaux, des lieux de rencontre idéaux pour suivre les tendances de la mode, flâner dans les salles d’arcade ou manger une bouchée à la foire alimentaire.
Les années 1980 sont celles de la culture pop. En 1984, CHUM lance MuchMusic, une chaîne de télévision qui diffuse des vidéos musicales et dont les émissions sont animées par des vidéojockeys (VJ) populaires. La chaîne francophone MusiquePlus voit le jour en 1986, reprenant la même recette à succès. Bryan Adams et Corey Hart dominent les ondes, et Michael J. Fox s’impose comme vedette de la franchise cinématographique Retour vers le futur et de l’émission Family Ties. En 1988, la série révolutionnaire Degrassi Junior High devient la plus regardée au Canada, avec au-delà d’un million de téléspectateurs chaque semaine.
Années 1970
Les ados des années 1970 goûtent à une liberté renouvelée. Dans bien des familles, les deux parents travaillent désormais à l’extérieur du foyer. Les jeunes doivent donc se débrouiller seuls après l’école, et c’est sans doute pourquoi ils consacrent en moyenne 23 heures par semaine à écouter la télévision.
Cela dit, le divertissement ne s’arrête certainement pas au petit écran. Du rock au disco en passant par le punk, tous les goûts musicaux sont comblés pendant cette décennie effervescente. Les prix Juno voient le jour en 1970 pour promouvoir et célébrer la musique canadienne. Parallèlement, les nouveaux lecteurs de cassettes portables, comme le Walkman de Sony, permettent d’écouter de la musique n’importe où et n’importe quand!
On se souvient des goûts vestimentaires bigarrés de cette décennie : les pantalons de style « pattes d’éléphant » accompagnent les chandails aux teintures multicolores, tandis que les tenues disco et les chaussures à plateforme ne laissent personne indifférent.
L’exploration de l’espace influence la culture populaire, et on voit un déferlement de livres et de films de science-fiction. La Guerre des étoiles remporte un énorme succès au cinéma en 1977, séduisant les auditoires de tous les âges avec son style inédit d’« opéra spatial ».
Le Parlement adopte une loi importante en 1970, abaissant l’âge du droit de vote de 21 à 18 ans.
Le dernier événement à noter, et certainement non le moindre, est l’inauguration du Musée du canton d’Osgoode, en 1973!
Années 1960
Les années 1960 sont un âge d’or pour les ados, puisqu’ils représentent plus de la moitié de la population du pays. Les emplois abondent. Les adolescents, surtout les jeunes hommes, sont nombreux à quitter l’école dès l’âge de 16 ans pour se lancer sur le marché du travail. En contraste, plus de jeunes que jamais décrochent un diplôme d’études secondaires. Les jeunes femmes sont plus nombreuses que par le passé à vouloir mener une carrière. Les annuaires des écoles secondaires locales témoignent de leur intérêt croissant pour les avenues non traditionnelles.
Treize nouvelles universités s’établissent au Canada au cours de la décennie. Les mouvements de gauche donnent lieu à des manifestations qui secouent l’ordre établi sur les campus. Les jeunes hippies rejettent ce qu’ils perçoivent comme les conventions sociales bourgeoises dominantes et expriment leur individualité en adoptant de nouveaux styles « unisexes » comme les cheveux longs, les jeans et les perles.
En 1967, le Canada fête son centenaire en organisant une exposition universelle haute en couleur, l’Expo 67, à Montréal. Le succès est total : en 183 jours, plus de 50 millions de personnes, soit au-delà du double de la population du Canada à l’époque, franchissent les guichets de cette vitrine du patrimoine et de la culture de plus de 60 nations.
La conquête de la Lune, en 1969, frappe l’imagination du monde entier. L’alunisseur Apollo se pose en douceur sur des jambes télescopiques fabriquées par une entreprise canadienne.
Années 1950
L’esprit d’école et la culture de l’annuaire connaissent une renaissance dans les années 1950. La Grande Dépression et les guerres mondiales sont chose du passé. L’école occupe de plus en plus de place dans la vie des jeunes, et les activités sportives, musicales et parascolaires se multiplient.
La Osgoode Township High School, qui accueille ses premiers élèves le 7 septembre 1954, est la seule école dans l’Est de l’Ontario à disposer d’un système de réfrigération de l’eau potable!
En 1952, les premières émissions de télévision sont diffusées au Canada. La Société Radio-Canada/Canadian Broadcasting Corporation possède une station à Toronto et une autre à Montréal. Au pays, 146 000 personnes se procurent un téléviseur au cours de cette première année de diffusion. À peine cinq ans plus tard, en 1957, on compte pas moins de 44 stations de télévision et près de 3 millions de téléviseurs au Canada!
Dès 1952, La Soirée du hockey et Hockey Night in Canada deviennent le rendez-vous incontournable du samedi soir pour les amateurs de sport. Le tout premier match, présenté en français, est un affrontement entre les Canadiens de Montréal et les Red Wings de Détroit. Le coup d’envoi de l’émission en anglais est donné un mois plus tard, avec un match entre les Maple Leafs de Toronto et les Bruins de Boston.
En dehors de l’école, les jeunes jouissent de plus de liberté qu’au cours des décennies précédentes. Les relations amoureuses se redéfinissent complètement, sous forme de fréquentations amoureuses, de rendez-vous à l’aveugle et de sorties à deux couples. Les activités les plus populaires pour les jeunes amoureux sont les films présentés au ciné-parc, le patinage à roulettes, les quilles et les soirées dansantes.
Années 1940
Dans les années 1940, on commence à percevoir les adolescents comme un groupe démographique distinct, entre l’enfance et l’âge adulte, ayant ses propres styles, coutumes et goûts musicaux.
La vie adolescente des années 1940 est profondément marquée par la Deuxième Guerre mondiale. Environ 700 000 Canadiens de moins de 21 ans, en grande majorité des hommes, servent au sein des forces militaires en temps de conflit. La plupart d’entre eux ne participent toutefois pas aux combats.
À l’école, les élèves acquièrent des compétences pratiques : premiers soins, précautions contre les raids aériens, soins infirmiers à domicile, situations d’urgence et défense en temps de guerre.
De 1941 à 1952, environ 20 000 filles âgées de 16 à 18 ans se joignent au Corps du service agricole de l’Ontario. Connues sous le nom de « farmerettes », ces adolescentes travaillent sans relâche sur les fermes pour assurer un approvisionnement en nourriture au pays et pour soutenir les troupes à l’étranger.
Tout comme lors de la Première Guerre mondiale, les adolescents ont des responsabilités plus lourdes et donc moins de temps libre pour les activités sociales. Ils trouvent tout de même des moyens de se divertir, en organisant des soirées dansantes, en écoutant de la musique à la radio et en allant au cinéma. Des regroupements de femmes mettent sur pied des cantines locales pour remonter le moral des hommes enrôlés. Les adolescentes leur prêtent main-forte dans la préparation de la nourriture, des boissons et des divertissements.
Années 1930
À l’automne 1929, la Bourse de New York s’effondre. Du jour au lendemain, la prospérité des années 1920 fait place à la Grande Dépression, une récession économique mondiale qui s’étend sur 10 ans. Certains perdent tout : leur emploi, leurs économies et leur maison.
Les familles redoublent d’efforts pour joindre les deux bouts, par exemple en hébergeant des pensionnaires pour aider à payer l’hypothèque, en cultivant un potager, en raccommodant les vêtements et en étirant le budget alimentaire au maximum. Les enfants vendent de menus objets et effectuent de petits travaux.
Dans les communautés rurales comme Osgoode, bon nombre de garçons mettent fin à leurs études à 16 ou 17 ans pour aider sur la ferme familiale, ce qui les laisse avec peu de perspectives d’emploi par la suite. Certains tentent leur chance en se lançant dans une traversée du Canada en train à la recherche d’un emploi.
Les loisirs ne sont pas une priorité et peu d’adolescents ont les moyens d’aller au cinéma. Ils jouent plutôt aux cartes et à des jeux de société comme Monopoly, et écoutent la radio, en particulier l’émission Hockey Night in Canada, diffusée pour la première fois en 1931!
Années 1920
Après les ravages de la Grande Guerre, les « années folles » marquent le début de l’ère moderne. En Ontario, sous la prohibition, la vente de bière, de vin et de spiritueux est interdite jusqu’en 1927.
Les annuaires scolaires de l’époque comptent mille et une photos de clubs et d’équipes sportives, signalant un esprit d’école florissant. En dehors de l’école, les jeunes écoutent du jazz et fréquentent le cinéma.
Les premières technologies modernes transforment le mode de vie des adolescents nord-américains. La radio qui trône dans le salon est une source essentielle de nouvelles, de culture populaire et de divertissement. La plupart des foyers sont désormais munis d’un téléphone, souvent sous forme de ligne partagée. Ainsi, plusieurs maisons ont le même numéro, ce qui permet à des voisins indiscrets d’écouter les conversations des autres. La Metcalfe Rural Telephone Company, fondée en 1909, assure le déploiement du service téléphonique, en plus de créer des emplois dans la région.
À la fin de la décennie, la moitié des foyers canadiens sont propriétaires d’une automobile, ce qui rend les déplacements plus faciles que jamais. La voiture devient incontournable, au fur et à mesure que les fréquentations de couple remplacent les rituels de séduction formels d’autrefois. Les adolescents d’Osgoode se rendent en voiture à Winchester pour voir des films et danser au Old Town Hall.
Années 1910
La Première Guerre mondiale, qui éclate en août 1914, accapare une grande partie de la décennie. Au cours des premiers mois, les alliés semblent voguer vers une victoire rapide. Les jeunes hommes des secteurs ruraux se précipitent pour s’enrôler, animés par leur soif de découverte et leur envie d’essayer autre chose que le travail à la ferme.
Au moins 20 000 mineurs ont servi pendant la Grande Guerre, dont le soldat Elmo Sully, de Metcalfe (Ontario), qui s’est enrôlé même s’il était encore à l’école secondaire. À cause de son âge, le soldat est renvoyé après trois semaines au sein de l’artillerie.
Dès son 18e anniversaire, en 1915, Sully se rend avec deux amis aux casernes de la rue Albert à Ottawa pour s’enrôler.
La réalité de la guerre le fait vite déchanter. En 1916, il écrit de façon poignante à son amie Fannie : « Je te conseille de profiter de tous les plaisirs de la vie; les journées d’école semblent très courtes et douces une fois qu’elles sont terminées. »
Victime d’une blessure en novembre 1916, le jeune soldat consacre plusieurs mois à son rétablissement en Angleterre. Il regagne les tranchées en France en septembre 1917. L’Armistice est déclaré le 11 novembre 1918, et Sully rentre au Canada en avril 1919.
Années 1900
Le tournant du XXe siècle marque un élan d’optimisme pour le pays. Le premier ministre Wilfrid Laurier prédit même qu’il s’agit du « siècle du Canada ».
De nouvelles lois sur l’éducation rendent la fréquentation scolaire obligatoire jusqu’à 16 ans. Après leurs examens de fin d’études secondaires, les jeunes travaillent dans la ferme familiale ou dans les secteurs industriels et commerciaux en pleine expansion des villes voisines.
À l’époque, les adolescents s’adonnent à des sports et à des loisirs de plein air, en plus de visiter les foires. Les progrès technologiques donnent aussi naissance à de nouvelles formes de divertissement. Emile Berliner révolutionne la scène musicale en 1900, lorsqu’il lance les premiers disques fabriqués au Canada. Les disques et les phonographes ont tôt fait de remplacer le piano comme divertissement musical à la maison.
Au début des années 1900, les déplacements se font principalement à pied, en vélo, à cheval ou en calèche. Henry Ford change la donne en fondant sa société automobile en 1903, mais les voitures demeurent très coûteuses jusque dans les années 1920.
1860 à 1899
Au cours de cette période qui marque l’apogée de l’ère victorienne, les carnets d’autographes sont un passe-temps populaire chez les filles et les jeunes femmes.
Selon les lois en vigueur à l’époque, les élèves doivent fréquenter l’école au moins quatre mois par an. En réalité, dans les régions rurales, les exigences liées au travail et à la famille sont à l’origine de nombreuses absences.
Le canton d’Osgoode compte 27 écoles à classe unique, où une seule enseignante, souvent à peine plus âgée que ses élèves, enseigne tous les niveaux de l’élémentaire et du secondaire.
Ce n’est pas une blague : les adolescents bravent effectivement la pluie, la neige et la grêle pour se rendre à l’école à pied. (Nous ne pouvons pas confirmer qu’il y a une côte à monter dans les deux directions, par contre!)
Les jeunes passent une bonne partie de l’hiver à jouer au hockey et au curling sur les étangs gelés. En été, ils jouent à la crosse, chassent et pêchent. Anecdote intéressante, le ballon-panier est inventé en 1891 par James Naismith, d’Almonte (Ontario).
Les foires agricoles offrent un répit plus que bienvenu en brisant la routine du travail et de l’école. La Foire de Metcalfe se tient tous les ans depuis 1856, tandis que l’Exposition du Canada central voit le jour en 1888, avec des numéros de cirque, des manèges, des jeux, de la nourriture et des boissons.